Récapitulatif
Avec tous les gros joueurs et les titulaires possibles de l’équipe laissés au repos, c’est une équipe C qui se présente à Cleveland.
Alors lorsque Carsen Edwards (nez en sang) et Robert Williams (possible commotion), deux des joueurs les plus excitants du roster, quittent tour à tour le terrain, on se dit que la soirée risque de sembler un tantinet longue. Heureusement, Grant Williams apporte de la fluidité au jeu et quelques tirs extérieurs et JaVonte Green ajoute son énergie de chaque instant. Bien que manquant de réussite, Brad Wanamaker dirige le jeu avec sa justesse habituelle, bien secondé par Tremont Waters sur ce point. C’est à peu près tout ce qu’il y a à retenir de la première mi-temps, que Boston remporte 55-44 tout en réussissant l’exploit de ne pas inscrire le moindre panier pendant près de six minutes (c’est dire le niveau de l’opposition).
Dès le début du troisième quart, le match prend une tournure spectaculaire puisque Edwards, revenu sur le parquet, enchaîne QUATRE paniers à trois points en à peine deux minutes de jeu. Les Celtics tentent brièvement une autre stratégie que celle de passer la balle à Edwards, que certains surnomment déjà Arson (littéralement, « incendie criminel »), mais le succès est moindre. On revient donc à Edwards, qui enchaîne avec une cinquième bombe de tirée d’encore plus loin (« C4 » marche pas mal aussi), puis une sixième après un démarquage ligne de fond. On croit au septième panier primé de suite pour lui lorsqu’il se retrouve plus ouvert que jamais mais ça ne rentre pas. Pas de quoi le décourager, puisqu’il réussit un septième tir extérieur dans ce quart-temps et arrache un sourire de stupéfaction à son entraîneur. Edwards rentre un huitième (le dernier) tir alors qu’il reste encore six minutes à jouer dans ce quart-temps, et confirme si besoin était qu’il faudra compter sur lui cette saison malgré la concurrence à son poste. La fin du quart-temps et même du match est assez anecdotique.