Après tant de doutes et d’incertitudes, nous y sommes. Les Celtics sont enfin retournés en finales NBA. Pourtant, rien n’a été donné à Boston. Un duo de superstars (Kevin Durant et Kyrie Irving) qui effrayait la NBA sweepé, un Giannis Antetokoumpo survolté qui était à un joueur près de peut-être éliminer Boston, et enfin un collectif de Miami mené par Jimmy Butler qui ne lâche jamais rien éliminé au Game 7. En finales NBA, les Celtics affronteront les Golden State Warriors, extrêmement expérimentés et menés par des Splash Brothers qui voudront un autre titre plus que jamais. Le défi est immense, mais impossible n’est pas dans la vocabulaire de Boston.
Un jeune core enfin récompensé
Tant critiqués. Tellement de fois remis en questions. Les doutes sont enfin levés. Nous pensons forcément à deux noms. A un duo. Ne vous inquiètez pas, Jayson Tatum et Jaylen Brown ont répondu : ils sont biens capables de jouer ensemble. Lorsque l’un ne répond pas vraiment présent, c’est souvent l’autre qui se jette sur l’occasion pour mener Boston sur la bonne voie. On pense également à Marcus Smart qui a dû endosser le rôle inédit de meneur cette saison. Mission réussie. Cette équipe se surnomme les »road dogs », et on imagine pourquoi. On a du mal à comprendre comment ils peuvent être aussi efficaces à l’extérieur, mais les faits sont là : certaines prestations marquantes comme le Game 6 contre Milwaukee ont été réalisées à l’extérieur.
Nous avons pu voir une équipe et un collectif très solide. Presque tous les joueurs ont eu leur moment pendant ces playoffs. De Jayson Tatum, en passant par l’expérimenté Al Horford, à l’énergie débordante de Grant Williams… Tout le monde y est passé et a donné de sa personne pour arriver en finales NBA. La frustration, le doute, mais surtout la joie. Une large panoplie de différentes émotions ont marqué cette campagne de playoffs. Cette extase peut aller encore plus loin.
La résilience, maître-mot de ces playoffs
Comment ne pas louer la résilience et l’abnégation des Celtics ? C’est impossible. Depuis le début de ces playoffs, les Celtics n’ont jamais perdu deux matchs d’affilée. La capacité de rebondir et de répondre après une défaite est incroyable. C’est souvent dans l’adversité que les plus grands champions se révèlent. Après deux Game 7 remportés, on peut dire que Boston refuse ou bien déteste perdre. Que cette sensation de défaite ne doit être que temporaire et qu’il faut tout de suite se remettre dans le droit chemin.
L’un des symboles de cette détermination et de cette persévérance est bien sûr Al Horford. Après plus de 141 matchs de playoffs et 15 ans de carrière NBA, c’est la première fois qu’il atteint les finales NBA. Quand on se remémore son Game 4 contre Milwaukee, on en a des frissons. Ses efforts, ses encouragements, son mental. Al Horford, c’est comme la figure paternelle sympa qui te pousse toujours vers le haut, et qui te donne toujours l’exemple pour que tu puisses bien comprendre ce qu’il faut pour réussir. Papa sportif quoi.
Banner 18
Après tant de tempêtes traversés et de difficultés, non, vous ne rêvez pas, les Celtics sont en finales NBA. C’est bien cette équipe du début de saison, composée plus ou moins de même joueurs à quelques exceptions près comme Derrick White. Cette équipe menée par un nouveau coach en la personne d’Ime Udoka. On se demandait si la seule raison pour laquelle il a été pris était son beau dégradé. Cette équipe qui luttait et qui n’arrivait pas à avoir le mental pour garder des avantages conséquents. Cette même équipe est aujourd’hui capable de remporter des Game 7 sous pression.
Nous ne connaissons pas l’issue des finales NBA dans quelques semaines, mais nous, vous pouvez être sûrs d’une chose : tout est possible comme dirait un certain Kevin Garnett. La 18ème bannière nous attend. Il faudra la chercher, la conquérir pour mériter de l’accrocher au plafond du TD Garden.
On y croit Boston. Après tout ce que nous avons observé, comment ne pas y croire ?
Article rédigé par Jonathan Pham.